Zonards des grands Z'espaces
« Je contourne les lois d’un peuple jusqu’à ce que j’aie pu rassembler toutes mes forces pour les renverser. » (Max Stirner)
« Le meilleur des gardiens de prison est le prisonnier… pour peu qu’on lui donne un fusil et un gallon. » (Augustin Gomez-Arcos)
« Gibier de garni, obligé pendant des années, d’accepter n’importe quel trou pour alcôve, et de ne rentrer dans ces trous là qu’à des heures toujours noires, de peur de l’insomnie ou de la logeuse. » (Jules Vallès)
« A travers mes hontes et mes déceptions, j’avais gardé l’espoir que la place publique me vengerait un matin… Sur cette place publique, on vient de me rosser comme plâtre ; j’ai les reins moulus et le cœur las ! » (Jules Vallès)
« So don’t cry for me for I’m going away / And I’ll be back some lucky day. » (« Alors ne pleurez pas pour moi parce que je m’en vais / je reviendrai un jour de chance ») (Tom Waits)
« Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques les pensées dominantes, autrement dit la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituelle. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose, du même coup, des moyens de la production intellectuelle, si bien que, l’un dans l’autre, les pensées de ceux à qui sont refusés les moyens de production intellectuelle sont soumises du même coup à cette classe dominante. Les pensées dominantes ne sont pas autre chose que l’expression idéale des rapports matériels dominants, elles sont ces rapports matériels dominants saisis sous forme d’idées, donc l’expression des rapports qui font d’une classe la classe dominante ; autrement dit, ce sont les idées de sa domination. » (Karl Marx)
« When you asked me how I was doing, was that some kind of joke? » (« Quand tu m’as demandé comment j’allais, était-ce une sorte de blague ? ») (Bob Dylan)
« La liberté ne se donne pas, elle se prend. » (Reine Malouin)
« Ni jour, ni nuit, Messieurs, ni hiver, ni printemps, ni été, ni automne, et autres girouettes. Aimer, rêver, sans changer de place, au frais des imperturbables cécités. Ô monde de satisfaits, vous êtes dans la béatitude aveugle et silencieuse, et nous, nous desséchons de fringales supra-terrestres. Et pourquoi les antennes de nos sens, à nous, ne sont-elles pas bornées par l’Aveugle et l’Opaque et le Silence, et flairent-elles au-delà de ce qui est de chez nous ? Et que ne savons-nous aussi nous incruster dans notre petit coin pour y cuver l’ivre-mort de notre petit Moi ? » (Jules Laforgue)
« Si je ne peux pas danser, je ne veux pas prendre part à votre révolution. » (Emma Goldman)
un satané florilège de noires pensées réelles pourtant et une dose homéopathique d’Umour (comme disait Jacques Vaché, un suicidé de la société) noir bien senti pour passer de joyeuses fiestas de kon finement pas kon! signé Pastèque -je partage sur fachebouk et vide dément!-
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Merci pour ce florilège de citations intelligentes et de photos. Je trouve la première particulièrement belle.
Merci à toi, à ta sensibilité.
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