• Viêt Nam I

    Pays : République socialiste du Viêt Nam

    Période : 22/01/2024 – 14/02/2024

    Villes & alentours visités : Hô Chi Minh City (ex Saigon), Cần Thơ et Châu Đốc (Delta du Mékong), Nha Trang, Hội An, Huế.

    Kilomètres parcourus : ≃ 2600 (train, bus, scooter).

    Time Zone : UTC/GMT +7

    Météo : Très chaude et ensoleillée (sauf 3 jours froids et pluvieux à Huế).

    État mental : Perturbé.

    Citation : « Si on ne laisse pas au voyage le droit de nous détruire un peu, autant rester chez soi. » (Nicolas Bouvier)

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    Mon voyage au Viêt Nam en ce début d’année fut probablement l’un de mes périples les plus déroutants à ce jour : Chaleur écrasante, fatigue extrême, problèmes personnels, difficultés de communication, déplacements rocambolesques, harcèlement de rue (taxi-scooters, commerçants, dealers, filles de joies…) mais aussi paysages sublimes, atmosphères incroyables (notamment dans le delta du Mékong) et un dépaysement tel que je ne l’avais vécu qu’en Mongolie. Trois mois après mon retour, je ne sais toujours pas si j’ai aimé ou non ce voyage, mais la réponse se trouve probablement quelque part entre les deux.

    À travers trois articles essentiellement constitués de photos commentées, je vais rapidement revenir sur ce séjour vraiment spécial…

    Bientôt la suite.

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  • A Hundred Days in the Balkans

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    Il m’aura donc fallu plus d’un an pour finaliser ce vaste récit de voyage composé de 26 articles, 26 bandes-son/field recordings, de dizaines de photos et même de posts « hors-séries » ! Mais c’est que le périple fut impressionnant :

    – Parti le 1er août 2022, je suis revenu le 9 novembre 2022, soit exactement 100 jours de voyage (ce qui était parfaitement involontaire) !
    – J’ai parcouru environ 7220 kilomètres, en bus et en train uniquement. Le chiffre est approximatif mais c’est dans ces eaux-là… 
    – J’ai dormi dans 32 villes et 7 pays différents, même si 6 de ces pays n’en formaient qu’un seul il y a encore une trentaine d’années…
    – Et, accessoirement, j’ai réalisé plus de 20 heures d’enregistrements audio avec mon recorder Zoom H4N Pro !

    De ces nombreuses heures d’ambiances sonores, j’ai donc tiré 26 pistes, désormais regroupées en un album de 1 heure 47 minutes baptisé A Hundred Days in the Balkans (Cent Jours dans les Balkans), disponible en téléchargement sur Bandcamp.

    L’album est téléchargeable gratuitement mais vous pouvez aussi payer ce que vous voulez pour soutenir Zuunzug. Il y a juste à inscrire la somme (0 ou plus) après avoir cliqué sur Acheter l’album numérique/Buy digital album.

    La qualité des morceaux est assez inégale, cela est dû non seulement aux enregistrements – qui ont été réalisés dans des conditions parfois très différentes les unes des autres – mais aussi à quand et où j’étais lorsque j’ai retravaillé mes field recordings pour en faire les bandes-son des articles.
    J’ai en effet commencé à bosser sur ce projet dès le mois d’août 2022, alors que le voyage ne faisait que débuter et que je n’avais évidemment pas accès à mon home-studio. À mon retour, la réalisation des morceaux s’est encore étalée sur un an, avec une façon de travailler et des idées qui ont évolué au fur et à mesure, il n’a donc pas été facile d’harmoniser la qualité sonore tout au long du processus !
    Malgré ça, je pense que cet album garde une certaine forme de cohérence, qu’on peut l’écouter d’une traite et que le son reste relativement correct de la première à la dernière piste.

    Et ce sera donc par ce recueil d’ambiances sonores que je clôturerai enfin la « saga » 100 jours dans les Balkans. Merci à tous ceux qui ont suivi mes interminables aventures 😉
    Dans un souci de clarté (difficile à obtenir dans les limites du format blog), je remets ici tous les articles dans l’ordre :

    Épisode 1 : Torino (Turin)
    Épisode 2 : Ljubljana
    Épisode 3 : Maribor
    Épisode 4 : Ormož/Čakovec/Slatina
    Épisode 5 : Osijek
    Épisode 6 : Novi Sad (Нови Сад)
    Épisode 7 : Zrenjanin (Зрењанин)
    Épisode 8 : Belgrade (Београд )
    Épisode 9 : Kragujevac (Крагујевац)
    Épisode 10 : Bar, Monténégro
    Épisode 11 : Herceg Novi (& Budva)
    Épisode 12 : Septembre Sarajevo
    Épisode 13 : Mostar, Bosnie-Herzégovine
    Épisode 14 : Tuzla
    Épisode 15 : Brčko
    Épisode 16 : Banja Luka
    Épisode 17 : Zagreb, Croatie
    Épisode 18 : Skopje (Скопје), Macédoine du Nord
    Épisode 19 : Prilep (& Bitola)
    Épisode 20 : Ohrid (Охрид)
    Épisode 21 : Struga (Струга)
    Épisode 22 : Niš (& Čačak), Serbie
    Épisode 23 : Sarajevo & Zenica
    Épisode 24 : Šibenik, Croatie
    Épisode 25 : Zadar
    Épisode 26 : Rijeka (& Milan)

    Hors-séries : 
    Vers l’est II
    Idoli : Maljčiki
    Letu štuke
    Pips, Chips & Videoclips : Narko
    Distances
    100 jours dans les Balkans

    « Tout ce qu’en cet instant je ressentais et comment, ce que je voyais, sentais, entendais, concevais, comprenais, nul ne l’avait sans doute jamais ressenti auparavant, ni ne le ressentirait. Le pire, c’est que je n’ai jamais pu raconter ça à personne, et que ce soit compréhensible ou ne serait-ce qu’un tant soit peu crédible. Ce dont je vous parle est moins tangible encore qu’une ombre dans une chambre sombre. »
    Bekim Sejranović (Ton fils Huckleberry Finn)

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  • Épisode 26 : Rijeka (& Milan)

    6 – 9 novembre 2022 (kilomètre 6286, kilomètre 6769)

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    Puisque j’étais repassé par Zadar, pourquoi ne pas repasser aussi par Rijeka, la ville qui m’avait ouvert la porte des Balkans en 2021 ? Je finissais ainsi mon long voyage de 2022 là où avait commencé celui, plus court, de l’année précédente. L’étape qui suivrait, Milan, ne serait qu’un court arrêt pour ne pas avoir à faire le trajet d’une traite et rester plus de 20 heures d’affilée dans le bus…

    Je n’ai pas grand chose à dire de ces derniers jours de voyage, ils sentaient vraiment la fin et, d’une certaine manière, je n’étais déjà plus vraiment « dedans ». Je n’aime pas les fins de voyages.

    En attendant le tout dernier article, dans lequel je ferai un petit bilan de ce long périple, voici un ultime enregistrement de terrain et quelques photos de Rijeka, encore une superbe ville.

    Ambiance dans le port de Rijeka :

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  • Épisode 25 : Zadar

    4 – 6 novembre 2022 (kilomètre 6046)

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    J’avais déjà visité Zadar en 2021 et je n’avais pas prévu d’y retourner, je devais juste y passer pour une correspondance. C’est à dire qu’après un court trajet en bus de Sibenik, je devais y prendre un bateau pour Pula, beaucoup plus au nord. Mais le ferry Zadar – Pula a été annulé en raison de la météo et je ne l’ai appris que le matin, peu de temps avant de prendre mon bus. De là, il a fallu que je me décide rapidement et j’ai finalement choisi de rester deux nuits à Zadar dans une auberge de jeunesse.

    En ce début novembre, l’auberge était quasiment vide. Nous n’étions que trois, chacun seul dans un dortoir de six lits ! Cela a été un séjour sympa et j’ai encore passé des heures à écouter le fameux orgue marin (lire mon article Zadar (Luka Modrić, l’orgue et le sphinx) pour en savoir plus). Cet orgue fait de Zadar une ville très sonore et musicale et, comme en 2021 (voir Zuunzug Field Recordings 2019-2021), je l’ai enregistré à de nombreuses reprises. Voici donc, accompagné de quelques photos du « plus beau coucher de soleil du monde » (dixit Alfred Hitchcock), un nouveau field recording de l’orgue marin de Zadar :

    Prochain (et dernier !) épisode : Rijeka (& Milan)

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  • Épisode 24 : Šibenik, Croatie

    1 – 4 novembre 2022 (kilomètre ≃ 5972)

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    Je suis arrivé à Šibenik, sur les bords de la Mer Adriatique, le 1er novembre, alors que la saison touristique était complétement terminée et que mon périple touchait à sa fin. C’était il y a plus d’un an maintenant…
    Il faisait encore beau et j’ai passé trois jours plutôt cools et calmes dans cette jolie ville. J’en étais à trois mois de voyage et, si j’ai largement profité de mon petit séjour ici, j’étais rassasié et moins en recherche d’aventures.

    Prochain épisode : Retour sur la planète Zadar

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  • Corée du Sud, mars-avril 2023

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    Mon parcours : Seoul (14-19 mars), Gyeongju (19-22 mars), Busan (22-27 mars), Jeju (27-31 mars), Mokpo (31 mars-1 avril), Gwangju (1-4 avril), Jeonju (4-6 avril), Incheon (6-8 avril)

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    Début 2023, une envie d’Asie m’a fait réfléchir à un voyage en Corée du Sud. Je ne savais pas grand chose de ce pays – et encore moins de tout ce qui concerne la hype K-Pop – mais j’aime voyager vers des destinations inconnues. En règle générale, je pars, découvre et apprends sur place, puis je reviens plein de références littéraires, musicales, cinématographiques, qui me permettent ensuite de me passionner pour la culture de ces pays dont je ne savais presque rien quelques semaines auparavant.

    Rien ne m’avait donc prédestiné à aller en Corée du Sud, et j’ai d’ailleurs cru un moment que je ne pourrais finalement pas y aller ! En effet, des grèves ont éclaté dans les transports quelques jours avant mon départ et mon vol a été annulé. Je suis parti avec un jour de retard, j’ai eu droit à deux correspondances au lieu d’une seule, et je suis arrivé dans la matinée du 14 mars à Seoul après n’avoir dormi qu’un total de six heures sur les trois dernières nuits !

    Seoul est bien sûr inévitable si vous allez en Corée. J’ai longtemps vécu à Paris mais je dois dire que la capitale française est presque un village à côté de celle de Corée du Sud ! La ville seule compte 11 millions d’habitants, et on grimpe à plus de 27 millions en prenant toute son aire urbaine (qui englobe notamment Incheon, où se trouve l’aéroport).

    Il y a beaucoup de choses à faire dans cette immense cité. Elle compte des dizaines de musées – dont bon nombre sont gratuits – et des quartiers extrêmement différents les uns des autres. On y aime aussi beaucoup la fête et on y trouve des centaines de pubs, de restaurants, de clubs. Dès mon deuxième soir en ville, j’ai d’ailleurs été embarqué dans un karaoké après avoir trinqué au soju (alcool local très consommé) avec un jeune séoulite. Le lendemain, je me suis rendu compte que j’avais beaucoup dépensé car le coût de la vie en Corée du Sud est quand même assez élevé – surtout à Seoul – et je n’avais pas encore bien appréhendé la monnaie locale : le won (1€ ≃ 1400₩).

    J’ai déjà publié pas mal de photos dans mes précédents articles, La Corée et La Corée, la suite. Je ne les republierai pas ici, mais voici quelques autres images « inédites » de Seoul :

    Le 19 mars, j’ai quitté Seoul et pris un bus pour Gyeongju, dans le sud-est du pays. J’y suis resté trois jours, et cela a été une des étapes les plus marquantes de mon voyage.

    Gyeongju a longtemps été la capitale du Royaume de Silla, qui a existé dix siècles durant (57 av. J.-C. – 935 apr. J.-C.) et a englobé, à son apogée, une grande partie de la péninsule coréenne. Un nombre incroyable de vestiges de cette période sont encore debout, et les plus impressionnants sont probablement les innombrables tombes – ou tumulus mortuaires – qui jalonnent la ville et ses alentours. À Silla, en effet, on avait pour coutume d’enterrer les membres de la famille royale dans de grands tombeaux qui étaient ensuite recouverts de terre, formant ainsi de petites collines sur lesquelles la nature finissait par reprendre ses droits. Il y en a partout dans Gyeongju, plus ou moins grandes et parsemées d’arbres pour certaines…

    Gyeongju est donc une sorte de musée à ciel ouvert et une petite ville absolument magnifique. Pour ne rien gâcher, je me suis aussi retrouvé dans une des meilleures auberges de l’univers, la Doo-baki Guesthouse ! J’y ai vécu des trucs assez dingues et fait de superbes rencontres.

    Gyeongju :

    Après Gyeongju, je suis allé à Busan, un peu plus au sud. Busan est la deuxième plus grande ville de Corée du Sud, elle compte plus de 3 millions d’habitants, c’est donc une très grosse ville. J’y ai passé cinq jours, logeant dans le quartier du port, un quartier très étrange, dans un motel quasiment vide. Je n’y ai en tout cas rencontré personne, pas même du personnel !

    Le gros point fort de Busan, c’est son bord de mer : plusieurs dizaines de kilomètres de côte, des plages disséminées un peu partout et des vagues qui viennent parfois presque lécher les pieds des immenses buildings de verre. C’est ce qui m’a marqué sur la plage de Haeundae : la proximité entre la ville et la mer. À marcher sur cette maigre bande de sable, j’avais parfois l’impression que je n’allais pas tarder à me faire engloutir par l’un ou l’autre des deux colosses se faisant face : la mégacité Busan d’un côté, toujours plus étendue et puissante, et la sombre et profonde Mer de l’Est de l’autre, dont les eaux s’élèvent tout doucement…

    C’est peut-être la peur d’être englouti qui a fini par me faire quitter la ville en avion… mais aux dernières nouvelles, les plages de Busan sont toujours là…

    En vérité, j’aurais aimé rejoindre l’île de Jeju en bateau, mais l’unique compagnie opérant sur ce trajet avait annulé tous ses ferrys pour une raison obscure… C’est donc à l’aéroport de Jeju City que j’ai débarqué le 27 mars au soir pour un court séjour (quatre nuits) sur cette île un brin paradisiaque.

    Paradisiaque pour sa nature, ses paysages hallucinants, son bord de mer avec ses bars & restaurants cools et accueillants, et bien sûr pour sa montagne Hallasan, au centre de l’île, dont le sommet est le point culminant de toute la Corée du Sud.

    Par contre, Jeju n’a rien d’une île déserte, elle compte 680 000 habitants à l’année et est le lieu de villégiature de presque tous les coréens continentaux. En apprendre plus sur l’histoire de l’île et sur la répression féroce dont elle a été victime durant la dictature (des dizaines de milliers de morts après un soulèvement en 1948) donne aussi à nuancer le mot « paradisiaque » qui, je l’avoue, est le premier qui me vient à l’esprit lorsque je veux parler de Jeju. Mais le fait est que j’y ai passé quatre jours exceptionnels et qu’il s’agit vraiment d’un endroit où j’espère pouvoir retourner un jour.

    Pour quitter l’île, j’ai cette fois-ci pu prendre un ferry. Cinq heures de « route » sur la Mer Jaune, c’était magnifique.

    Voici quelques photos de l’île et de mon trajet en ferry :

    Après une nuit à Mokpo, où mon ferry est arrivé en fin de journée, je suis parti pour la ville de Gwangju dans la province du Jeolla.

    La Jeolla du Sud est une région à part en Corée. Pour des raisons politiques, elle a en effet longtemps été négligée et ce n’est pas un hasard si c’est dans sa plus grande ville, Gwangju, qu’a eu lieu l’un des plus importants soulèvements populaires contre de la dictature de l’histoire récente de Corée du Sud, en mai 1980.

    Ce mois-ci, le 18 exactement, suite à l’instauration de la loi martiale dans tout le pays, des centaines d’étudiants, puis des milliers de citoyens de la ville, se dressent contre l’armée et la dictature du général Chun Doo-hwan, arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’état. Dès les premières manifestations pacifiques, la répression est meurtrière et sanglante poussant les citoyens à s’armer pour se défendre. Largement soutenus et aidés par la population, des comités d’insurgés se constituent et prennent le contrôle de l’hôtel de ville. C’est ici qu’ils établiront leurs revendications, qu’ils rêveront d’une société plus juste et plus démocratique, qu’ils se battront et qu’ils mourront lorsque, le 27 mai 1980, après neuf jours de révolte, l’armée pénétrera dans la ville pour y perpétrer un véritable bain de sang. Encore aujourd’hui, les chiffres sont sujets à caution : au moins 240 morts et disparus, mais certaines études en évoquent plus de 2000 sur l’ensemble de la période insurrectionnelle…

    Longtemps considérée comme une ville de seconde zone, Gwangju est aujourd’hui regardée comme le berceau de la démocratie en Corée du Sud et son soulèvement de 1980 est salué comme un sacrifice héroïque par l’ensemble de la société coréenne.

    Au-delà de cela, Gwangju est une ville très vivante et à la riche activité culturelle. L’atmosphère générale y est vraiment surprenante, très différente de tout ce que j’avais connu depuis le début de mon voyage. Mon auberge se trouvait à deux pas du Penguin Village, un quartier haut en couleurs, plein de décorations et de graffitis, c’était vraiment spécial ! Durant mon séjour en ville, j’ai visité plusieurs des lieux dédiés au soulèvement du 18 mai mais aussi l’Asia Culture Center, un immense complexe hébergeant, entre autre, plusieurs musées gratuits, une grande bibliothèque et une salle de spectacle. J’ai aussi randonné dans la Mudeungsan, la montagne qui borde la ville. Bref, ce furent trois jours bien remplis !

    Le 4 avril, je suis passé du Jeolla du Sud au Jeolla du Nord et j’ai rallié Jeonju. Je n’y suis resté que deux jours, et ce furent deux jours de pluie. J’ai peu profité de la ville à cause de cela, même si j’ai quand même pu aller marcher et découvrir quelques jolis coins. Mais pour le coup, ce qui m’a le plus marqué à Jeonju, c’est l’accueil que j’ai reçu à la Jeonju International Guesthouse, où le propriétaire des lieux a tenu à m’offrir un petit déjeuner, un repas ainsi que pas mal de verres d’alcool locaux dans le seul but de converser avec moi et de me faire découvrir quelques spécialités coréennes. Il m’a aussi renseigné sur beaucoup de choses et aurait certainement fait encore plus si j’avais pu rester plus longtemps.

    Mais j’avais un avion à prendre le 8 et je suis donc remonté dans la capitale le 6. J’ai pris un motel à Incheon, une très grande ville en banlieue de Seoul. Jamais je ne m’étais retrouvé dans un hôtel pareil. Ma chambre était immense, avec un grand plafonnier et une télé non moins gigantesque. Quant à la salle de bain, on aurait pu tenir à trente dedans. Robinets dorés, tapis, tableaux, peignoirs au nom de l’hôtel, la déco se voulait luxueuse mais tout cela sonnait terriblement faux. J’avais l’impression d’être dans le décor en carton d’un film de mafiosi des années 80 ! Et de fait, sous les multiples couches de peinture « or » il n’y avait que de la rouille, et tout était un peu bancal et mal foutu… Ou comment essayer de donner l’illusion d’être un hôtel de luxe quand on n’est en vérité qu’un motel pas cher, perdu très loin des quartiers touristiques de Seoul. J’ai donc adoré !

    Je suis retourné un peu à Seoul, j’ai marché sur mes propres pas et j’ai passé ma dernière soirée sur les bords du fleuve Han (ou Hangang) qui traverse toute la capitale d’est en ouest puis se jette dans la Mer Jaune. À l’ouest, là où je rentre.

    Pour finir, je n’ai évidemment fait que survoler mes aventures et l’histoire des différentes villes que j’ai traversé dans cet article. Si vous voulez des informations pratiques ou discuter plus largement de sujets brièvement évoqués, les commentaires sont ouverts et ma boite mail aussi : manu.hollard@iiiha.com

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  • La Corée, la suite

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    Le 1er avril 2023, en plein voyage, j’ai écrit un très court article qui revenait sur mes deux premières semaines en Corée du Sud. J’en avais promis la suite « un jour », ce jour est venu !

    Dans un souci de lisibilité, j’ai postdaté le premier article pour qu’il apparaisse juste avant celui-ci sur le blog. Un troisième article suivra dans la foulée, il reviendra sur l’ensemble du voyage de manière plus détaillée.

    Quand j’en aurai fini avec ça, je publierai enfin les 3 (+ 1) ultimes articles de la catégorie 100 jours dans les Balkans.

    Lien vers le premier article : La Corée

    Voici donc quelle a été la suite de mon parcours : 
    Mokpo : 31 mars-1 avril
    Gwangju : 1-4 avril
    Jeonju : 4-6 avril 
    Incheon : 6-8 avril

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    Prochain article en fin de semaine prochaine…

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  • La Corée

    (Postdaté le 7 octobre 2023)

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    Au fait, depuis le 14 mars je suis en Corée du Sud !

    Entre deux posts sur les Balkans, voici donc quelques photos et un field recording venu du pays du matin calme, en attendant que j’ai le temps de faire de vrais articles sur ce pays aussi… Un jour peut-être 😉

    La mer à Haeundae Beach, Busan :

    Mon trajet pour le moment :
    Seoul : 14-19 mars
    Gyeongju : 19-22 mars
    Busan : 22-27 mars
    Jeju Island : 27-31 mars

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