• à peu près un sommaire

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  • Dernières nuits à l’Est

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  • Pirates, sirènes & canards (quelques jours en Lituanie…)

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  • Oulan-Bator

    Oulan-Bator, Ulaanbaatar, UB, capitale de la Mongolie où plus d’un tiers de la population du pays réside (1 150 000 habitants pour 3 100 000 au total). Reconnue comme la capitale la plus froide du monde mais aussi comme une des plus polluées ! Dit comme ça, ça ne fait pas vraiment rêver et c’est peut-être, en partie, ce genre de choses qui fait que, bien souvent, les Occidentaux qui visitent la Mongolie expédient avec mépris la ville du Héros Rouge (Ulaan = Rouge, Baatar = Héros), mais il n’y a évidemment pas que ça.

    Le touriste Occidental est toujours persuadé que la vraie vie, la vie « authentique », se trouve dans les campagnes (ou dans les steppes) et, en vérité, il vient souvent visiter, non pas un pays, mais une histoire, une légende, d’où son intérêt pour les traditions ancestrales, obligeant carrément certains autochtones à se mettre en scène pour lui donner ce qu’il veut et qui n’existe quasiment plus dans la vraie de vraie vie des vrais gens du pays de maintenant. Il y a aussi ceux qui ne viennent que pour voir les paysages et considèrent qu’un gratte-ciel bleu au milieu d’un chantier de pelleteuses sur fond d’immeubles gris et de collines vertes n’en est pas un…

    La vie « authentique », à l’ancienne, est une chose mais l’état d’esprit général d’un peuple en est une autre. Ulaanbaatar est le centre de la Mongolie, toutes les routes, toutes les voies ferrées, tous les couloirs aériens y mènent et il faudrait la snober au prétexte que la « vraie » Mongolie n’est pas ici mais dans les steppes et les temples ? Les mythes sont tenaces. Quelle ne fut pas la déception des français quand je leur ai dit que, dans la plupart des yourtes mongoles, il y avait une télé ! Pas possible, ce bon vieux peuple millénaire regarderait donc la télévision ? Scoop : ils se passionnent même pour les sitcoms sud-coréenne.

    Du coup, dans la plupart des blogs de voyage, UB est balayée en quelques lignes, genre c’est nul donc on n’y a passé que deux jours. Mais comment connaître une ville de l’ampleur d’Oulan-Bator en seulement deux jours ? Comment y rencontrer ses habitants, découvrir ses restaurants et ses bars, visiter ses musées, parcourir ses rues au hasard, faire des rencontres ?

    Puisque toutes les routes mènent à Oulan-Bator et que nous avons beaucoup voyagé pendant notre mois et demi en Mongolie, nous nous sommes retrouvés quatre fois à UB pour un total d’une quinzaine de jours dans la capitale. On y a vécu plein de choses, fait de belles rencontres et découvert quelques lieux à ne pas rater. Ce sera l’objet de cet article, une sélection de guest houses, de musées, de restos et de bistrots pour passer du bon temps à Ulaanbaatar, n’en déplaise à ceux qui viennent pour faire du cheval !

    Guest houses :

    Ecovoyage : L’auberge en elle-même est toute petite, mais Ecovoyage est surtout spécialisée dans les « tours » (les circuits à travers la Mongolie). C’est avec cette agence que nous sommes partis une douzaine de jours dans les steppes et on ne peut que la recommander chaudement à tous ceux qui veulent tenter l’aventure. Chuka, la gérante, est extrêmement sympathique et parle parfaitement français.

    Mongolian Steppe : Petite auberge assez marrante en plein centre-ville, la gérante n’était jamais là et on se sentait comme dans une grande coloc ! Pas cher, ce sera aussi le moment de vous relaxer en regardant des DVDs ou des DivX en chinois sous-titrés mongol !

    Travel Mongolia : Plus grande et un peu dure à trouver, on y a passé nos derniers jours à UB. On a moins apprécié l’ambiance globale mais on y a quand même fait quelques belles rencontres, notamment la « femme de chambre » qui était d’une gentillesse et d’une attention complètement dingues, allant jusqu’à nous faire cuire nos œufs pour le petit déj’ !

    Musées :

    Musée des beaux-arts Zanabazar : Pour nous, ce fut clairement le plus beau musée de la ville. Tellement de toiles, de bronzes, d’œuvres en tout genre qu’on peut y rester des heures sans voir le temps passer. On y apprend aussi beaucoup de choses sur les innombrables divinités du bouddhisme tibétain et on en sort rêveur et ébahi, presque sonné !

    Musée d’histoire de la Mongolie : Très intéressant et très complet, ce musée retrace toute l’histoire du pays de l’époque préhistorique jusqu’aux années 2000. Immense et regorgeant d’informations, il faut avoir plusieurs heures devant soi pour en profiter pleinement.

    Bars / Restaurants :

    RePUBlik : Je dois avouer qu’il nous a fallu un petit moment pour trouver un bon bar où ça boit des coups et rigole jusque tard, les mongols ont moins la culture bistrot que nous autres en Europe… Mais une fois trouvé le RePUBlik, on avait notre adresse où zoner ! Ambiance jeune et sympa, cocktails pas chers et plusieurs bières pression. On a découvert ce pub une semaine avant notre départ et on était bien déçus de ne pas l’avoir repéré plus tôt !

    Hashtag : Pas très loin du RePUBlik et du Department Store (incontournable à UB), au niveau de la place surnommée Beatles Square parce qu’on y trouve un monument à la gloire des Beatles ! On dit que, sous le communisme, les jeunes mongols écoutaient masse de rock britannique importé clandestinement, ce serait donc pour ça qu’on a aujourd’hui un monument dédié aux Beatles au beau milieu de la Mongolie ! Le Hashtag, donc, est un pub restaurant (comme à peu près tous les pubs à UB), vous pourrez y boire quelques bières ou y manger d’excellents burgers gigantesques dans une ambiance vraiment sympa.

    Oriental Express : Le personnel est très accueillant, la nourriture bonne et variée et les prix carrément raisonnable. Excellent pour manger le midi avant de reprendre l’exploration d’Oulan-Bator.

    Caucasia : Un des meilleurs restaurants qu’on ait fait à UB. Légumes fumés, spécialités du Caucase, on s’est régalés !

    Mughul Restaurant : Un pur resto indien, c’est à dire que si vous demandez un plat épicé vous allez cracher des flammes avant la fin de votre repas (c’est ce qui nous est arrivé). À part ça c’est très bon !

    Brooklyn : Un petit resto bar qui paie pas de mine mais bien sympa. C’est un peu le foutoir mais c’est pas cher et accueillant.

    Gusto : La devanture indique un truc du genre « cuisine asiatico-européano-italiano-mongole », si ça vous suffit pas pour y entrer (nous ça nous a suffit), sachez que c’est très bon (même si on cherche toujours le côté asiatico-italien de l’affaire…).

    Triskell : Si, à un moment donné de votre voyage, vous vous prenez d’une petite nostalgie du pays, allez au Triskell. Vous pourrez y manger d’excellentes crêpes bretonnes et même parler français si le patron est dans le coin…

    D’une manière générale, manger dehors en Mongolie est vraiment bon marché, et puis vous avez intérêt à en profiter à UB où vous pourrez manger un peu de tout, car dans le reste du pays ce sera mouton midi et soir ! Dans les trucs vraiment pas cher, il y a les petites gargotes peu visibles où le choix est assez restreint (khusuhuur, tsuivan et buuz, en gros) mais où vous serez dans une ambiance très « locale », il y a également les nombreuses cantines sud-coréennes à l’ambiance parfois assez étrange et où toutes les serveuses portent des tenues identiques…

    Bon à savoir :

    • Le réseau de bus est pas mal pour se déplacer en ville même si c’est pas super confortable (ce sont de très vieux bus toujours blindés un max) et relativement compliqué quand on ne comprend pas le cyrillique (et probablement même quand on le comprend). Il vous faudra acheter une carte dans une des petites boutiques à proximité des arrêts de bus et vous la rechargerez au même endroit. Le coût des trajets est, disons, limite ridicule.
    • Vous pouvez aussi choisir de vous déplacez dans les voitures des autres moyennant quelques billets. C’est que, en Mongolie, tous les gens peuvent s’improviser taxi et ils ne s’en privent pas. Il nous est arrivé que des voitures s’arrêtent pour nous prendre alors qu’on était simplement sur le bord de la route à attendre de pouvoir la traverser ! D’ailleurs, c’est une des rares choses qui nous a couru sur les nerfs en Mongolie, dès que vous sortez d’une gare, des dizaines de types vous fondent dessus en criant « taxi taxi » pour vous emmenez dans le centre-ville ou n’importe où ailleurs.
    • Il faut toujours avoir du cash sur soi, même dans la capitale une grande partie des commerces ne prennent pas la carte.
    • Les guides de voyages recommandent de se méfier de plein de choses à Oulan-Bator mais, comme d’habitude, ils en font des caisses et dans l’ensemble Oulan-Bator est une ville sûre. Un couple de français rencontré là-bas nous a dit s’être fait arnaquer par un « taxi » avec qui ils avaient négociés une course à 10 000 tugriks pour finalement devoir la payer 20 000. Quand on sait qu’il faut environ 2 800 tugriks pour faire 1 euro, on se rend compte que ce couple s’est fait « arnaquer » d’à peu près 3 euros 50… Pas de quoi créer un incident diplomatique.

    Le temps d’écrire cet article, j’ai enfin trouvé un blog en français qui parle en bien d’Oulan-Bator. Un terme revient souvent dans l’article : Fascinant. Et c’est vrai que c’est peut-être ce qui caractérise le mieux Oulan-Bator, c’est une ville fascinante, rien que son nom fait rêver et dès les premiers pas en dehors de l’aéroport (ou de la gare) on a l’impression d’avoir débarqué sur une autre planète.

    Ne boudez pas cette ville, découvrez-la, explorez-la et vous y ferez peut-être, comme nous, des rencontres épatantes avec des gens on ne peut plus authentiques.
    Citadins, mais authentiques.

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  • Une nuit en Serbie

    Dans la nuit serbe, paumé.e.s quelque part entre Jacovida et Niš, au milieu de champs lugubres sur une colline sinistre, après avoir tourné des heures à la recherche d’un endroit où poser nos tentes et après s’être fait jeter de ce qui n’était pas du tout un gîte (contrairement à ce qu’indiquait Google Maps)… Un grec, deux allemand.e.s et trois français.es se sont calé.e.s autour d’un réchaud à gaz et ont ouverts quelques bières bouteilles, se tapant un repas de fortune à 1H du mat’ dans la cour d’une école à moitié détruite.

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    Quelques dizaines de kilomètres plus tard, on laissera nos deux passager.e.s allemand.e.s sur une aire d’autoroute où on boira un café histoire de tenir jusqu’à Niš. Dans la pension où on arrivera à pas d’heure, on trouvera un arrangement avec le vieux réceptionniste de nuit pour un « appartement » à quatre.

    On aura roulé toute la journée, traversé Belgrade comme des voleurs, bu des bières sur les trottoirs de Jacovida en y cherchant un toit, échappé de justesse au paiement d’un bakchich à un flic zélé, pris un vieux serbe digne et bavard en stop sur quelques kilomètres, vu d’innombrables chiens errants et pas mal de tags douteux tout au long des villes et des villages traversés…

    Demain, dès le début d’après-midi, on aura quitté la Serbie – nos camarades ont les yeux rivés sur la Grèce – mais on en gardera le petit tampon sur notre passeport, en attendant d’y revenir.

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  • Passage en Hongrie

    Le premier mot hongrois que l’on apprend est « eladó », « à vendre », dans la campagne que nous traversons, des deux côtés de la route et sur une bonne moitié des maisons, ce mot s’affiche sur des pancartes quand il n’est pas directement écrit à même la brique ou le parpaing.

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    Nous traversons des champs interminables, des petits villages flingués au nom plein de g et de y, avec des trémas sur les o et des accents sur les a. Notre camion passe des baraques hors d’âge, de constructions douteuses, sur l’une d’elles, des sortes de décalcomanies de personnages Disney. C’est absurde mais ça me rappelle cette partie des États-Unis que nous avons traversé il y a trois ans en bus Greyhound, et cette ville, Santa Maria, entre San Francisco et L.A. où nous avons passé la nuit. Là-bas les mômes, tous des petits d’origine mexicaine, avaient carrément stoppé leur entraînement de baseball pour venir nous voir aux grilles du parc, trop étonnés de voir des blancs-becs avec de gros sacs sur le dos débarquer ici. Pas de baseball à Daruszentmiklós, on y croisera pas le moindre enfant non plus, mais j’éprouve cette même sensation d’être dans un grand nulle part au bout du monde, comme si nous étions les seuls étrangers à être passés par ici. Le camtar cahote sur la route cabossée, presque toutes les maisons sont eladó.

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    Après nous être perdus sur des chemins de terre, plongeant dans une forêt d’arbres de contes fantastiques, nous revenons sur nos pas et trouvons enfin le camping gratuit où Sara a passé une nuit il y a de ça plusieurs années. Le terrain borde le Danube où une famille pêche sans grande conviction, il n’y a personne à part eux, il faut dire qu’on est début Avril. Après être passés par les sanitaires, on va au bar du camping – un barnum et une cahute – où on commande des bières hongroises pour 350 forints la pinte soit à peine plus d’un euro. À ce prix là, on s’en remettra une tournée avant d’aller taper dans celles qui nous attendent à l’arrière du camion. La soirée se passe pénard, on plante les tentes et le soleil décline lentement, c’est la deuxième fois que nous passons la nuit au bord du Danube après celle d’hier à Oberloiben, Autriche, et demain nous serons en Serbie.

    Hongrie_drapeauHongrie_réceptionCamping

    Le lendemain, je suis réveillé à l’aube par le concert de dizaines d’oiseaux déchaînés, un gros bordel ! Je vais pisser dans le brouillard matinal puis retourne dans la tente où je finis par me rendormir dans une sorte de demi-sommeil peuplé de rêves étranges, dans l’un d’eux le Danube est en fait le Mississippi, et il a visiblement toujours été là, en Hongrie. Une fois debout, Malka et moi allons longer le Danube/Mississippi en attendant que le reste de la clique se manifeste. Cela ne fait que quelques dizaines de mètres qu’on marche quand on se retrouve les pieds dans une boue pleine d’enjoliveurs, de bidons d’essence, de rétros, de pneus – rien que des choses essentielles à la navigation – et on s’aperçoit que ce coin est finalement moins bucolique qu’il en a l’air. Au milieu de tout ça, une énorme chaussure marquée d’un « REFUGEES ».

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    Nous levons le camp en toute fin de matinée, grâce à quelques panneaux j’arrive à capter que nous avons passé la nuit à Harta. Sükösd, Nagybaracska ou encore Hercegszántó suivront avant notre arrivée au poste-frontière de la Serbie où, après un rapide tamponnage de passeports, nous quittons l’espace Schengen.

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  • La Lettonie (1/2 – Riga)

    C’est une fois arrivé à Riga qu’on a compris qu’on se rapprochait dangereusement de chez nous. Ça faisait un mois et demi qu’on était en Asie. Nos deux derniers jours, on les avait passé à Moscou, une ville qui, si elle ressemble sur pas mal de points à d’autres villes d’Europe, n’a quand même rien à voir avec la plupart des capitales qu’on connaissait et qu’on connaîtrait par la suite. De fait, quand vous débarquez à Riga par le train de nuit en provenance de Moscou, vous comprenez tout de suite que vous n’êtes plus du tout en Russie, vous avez alors presque la sensation de l’avoir fui !

    Parce qu’évidemment la Lettonie a vécu une longue relation (non-désirée) avec la Russie et les jeunes générations souhaitent tellement ne plus rien avoir à faire avec leur puissant voisin qu’ils décrocheraient volontiers le pays pour le rapprocher de l’Allemagne ou l’Angleterre. À Riga, tous les jeunes parlent anglais, ce qui n’est pas du tout le cas des anciens qui, pour certains, ne parlent encore que le russe, le letton n’ayant été réintroduit que depuis l’indépendance en 1991. À Riga, d’emblée, on tombe sur des zonards, des mendiants et des types complètement bourrés dans les rues, on est peut-être des gens bizarres mais ça nous a fait plaisir de les retrouver, ils nous avaient manqués, ces paumés qui ressemblaient à nos copains paumés laissés à Paris ! Ce qu’on a retrouvé aussi, c’est de la diversité, car Riga est clairement une ville internationale et ouverte sur le monde, on y croise des gens de tous les pays et, chose impensable, l’un des bars les plus underground de la ville est tenu par un français, on l’appelle d’ailleurs le « French Bar »! Tout se passe comme si la Lettonie, ouverte sur l’Europe, détendue, festive essayait de faire l’exact inverse de ce que fait la Russie et on a clairement changé d’ambiance en une nuit de train ! D’ailleurs, à la frontière, lors du passage côté letton, le seul garde-frontière à qui on a eu à faire s’est contenté de nous demander en rigolant si on avait des armes sur nous, ce qui a fait marrer tout le compartiment.

    Riga est une ville beaucoup plus festive et beaucoup moins cher que Paris donc vous pouvez vous y éclater toute la nuit sans problème, d’ailleurs la plupart des bars sont ouverts et bondés jusqu’au matin !

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  • La Lettonie (2/2 – Liepāja)

    Après Riga, on a été plein Ouest sur la côte Baltique, direction Liepāja, une ville dont on nous avait parlé plusieurs fois. Le quartier du port vaut vraiment le coup d’œil, surtout si comme moi vous aimez les vieux bâtiments de briques rouges, les baraques déglinguées et les vieux rafiots. Et puis c’est là que vous trouverez le Fontaine Palace, un immense bar doté de plusieurs scènes et ouvert 24H/24H 7J/7J, je ne déconne pas, ça existe encore! L’histoire de ce lieu est d’ailleurs assez dingue, c’est Steen Lorenz, alias Louie Fontaine, un rockeur danois qui l’a ouvert il y a une douzaine d’années. Le mec était venu faire un concert à Liepāja dans les 90’s, il est tombé amoureux de la ville et, après s’y être installé, il y a ouvert un hôtel, puis ce bar, puis un restaurant et il a fini par racheter une bonne partie de la ville! Comme tous les puissants, il a fini par se lancer en politique et s’est présenté contre le maire de la ville, il a perdu mais a laissé derrière lui un clip de campagne mémorable que je vous laisse découvrir :

     

    En passant, la plage de Liepāja vaut aussi le coup d’œil, surtout si comme moi vous aimez les plages où personne ne bronze et où peu de gens se baignent 😉

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