Steppe by steppe (Jour #1)

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10 Mai 2017

Aujourd’hui réveil à 8H, petit déjeuner, au revoir à Chuka et aux deux françaises et on part à 9H30 avec Batlaa, le frère de Chuka, qui sera notre guide pour la première semaine du circuit.

On commence par sortir d’Oulan-Bator en traversant toute sa banlieue déglinguée, très pauvre, puis on passe une sorte de péage totalement improbable et d’un coup on se retrouve dans les steppes! Je ne vais pas essayer de décrire ce qu’on a vu car je pense que ça échappe à toute description, le voyage devient vraiment surréaliste à partir d’ici, on dira juste que, voilà, c’est la steppe verte et ses collines à perte de vue, et c’est hallucinant! La communication est difficile, Batlaa ne parle ni anglais ni français, je lui sors quelques mots du manuel franco-mongol, il essaie de nous expliquer certains trucs, le reste du temps on écoute de la musique sur l’autoradio. On fait de grosses courses dans un équivalent de « Métro », on roule deux ou trois heures et on arrive chez des gens dans une sorte de ferme perdue dans les steppes, après quelques moments de doute on apprend qu’on dort ici ce soir. Il y a une maison en dure, mais pour le reste on n’a jamais vu ça… Un cheval est garé devant la maison et derrière c’est une immensité quasi-désertique, plein de photos en témoigneront, mais pour l’heure il y a un vent de malade et des tempêtes de sable, un truc de dingue.

Le temps de manger dans notre famille d’accueil et le temps s’est (un peu) calmé. On reprend donc la caisse (un van russe) et on bouge au Hustai National Park voir (entre autres) des chevaux sauvages de Przewalski, une espèce protégée qu’on ne peut voir qu’en de très rares endroits. On traîne plusieurs heures dans le parc, on roule beaucoup, on marche un peu, on voit des marmottes sibériennes et… on se perd! À un moment, dans un vent de fou furieux, on s’arrête pour demander notre chemin à un berger qui a bien deux cents moutons et qui les promène dans le coin, calé dans son camion avec sa petite fille ; des visages burinés venus d’un autre monde, tout surpris de nous voir débarquer. Baltaa parle une minute avec lui et on repart, peu de temps après on trouve enfin nos statues de pierre du VIIe siècle, trônant là dans un paysage de désolation totale balayé par les vents…

On rentre dans la famille en fin de journée et, si au début la com est difficile, on trouve bientôt un moyen de détendre l’atmosphère grâce au gamin, Dolgonmoron (Дөлгөөнmөрөн), un casse-cou qui ne nous lâchera plus après qu’on lui ait renvoyé deux ou trois osselets! On joue au foot dehors, on fait des avions en papier, il nous apprend à compter en mongol, bref on s’éclate! On arrive bien à manger entre deux jeux mais le petit ne nous lâche plus, ce qui permet de sympathiser aussi un peu avec sa mère. Le soir, on se couche par terre sur un tapis de sol, et quasiment tout le monde pionce dans la même pièce.

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