
La mer se brisant contre les rochers sur l’estacade de Capbreton :
C’est les pieds plein d’ampoules, de pansements, de sparadrap et de compresses que j’ai couvert les quatre kilomètres qui séparaient la surfhouse où je dormais, à Soorts-Hossegor, d’un des derniers « objectifs » de mon voyage : la jetée (ou estacade) de Capbreton.
Le nom de Capbreton n’a rien à voir avec la Bretagne, c’est en fait une déformation de l’ancien nom du village : Cabertou ou Cap Bertou. L’estacade, construite en 1858, a été plusieurs fois détruite par des tempêtes et par la guerre, reconstruite à chaque fois, elle est aujourd’hui un des hauts lieux de la ville et offre un spot magnifique.
Arrivé là, j’ai su que j’étais au bout de mon trip, que j’avais vu ce que j’avais envie de voir et fais ce que j’avais envie de faire, même s’il me restait encore une journée de marche jusqu’à Bayonne le lendemain, une marche que j’ai d’ailleurs considérablement raccourci à cause d’un début d’entorse à la cheville gauche et de deux pieds quasiment hors d’usage !





Sur la photo suivante, on peut voir un pêcheur à pieds dans les rochers avec sa lampe. Dans des coins comme ça, le pêcheur à pieds se cale sur les rochers à marée haute et attend les grosses vagues qui charrient crabes, bigorneaux, ormeaux et autres êtres étranges, il saute ensuite de caillou en caillou pour les ramasser rapidement. Ça avait l’air plus rock n’ roll que la pêche « normale » !

Mais il y avait aussi des pêcheurs « normaux » !





D’autres photos de Capbreton ici : Il n’y a pas de fin – Part. 9 (Jour 12)
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