Je suis arrivé à Šibenik, sur les bords de la Mer Adriatique, le 1er novembre, alors que la saison touristique était complétement terminée et que mon périple touchait à sa fin. C’était il y a plus d’un an maintenant… Il faisait encore beau et j’ai passé trois jours plutôt cools et calmes dans cette jolie ville. J’en étais à trois mois de voyage et, si j’ai largement profité de mon petit séjour ici, j’étais rassasié et moins en recherche d’aventures.
Un mois et demi après mes deux premiers passages dans la capitale bosnienne, j’étais de retour à Sarajevo ! Cette fois-ci, j’étais clairement sur la fin de mon voyage, sur le chemin du retour… En fait, je me rappelle même avoir vécu mes quatre jours dans la capitale comme s’il s’agissait des tout derniers de mon périple, ce qui n’était pas le cas…
Quatre nuits à Sarajevo, une à Zenica un peu plus au nord, puis route vers la côte ouest de la Croatie avant de remonter tranquillement… C’était la toute dernière partie de mon voyage, alors j’en ai profité à fond !
Sarajevo City.La rivière Miljacka, à Sarajevo.La rivière Bosnia, à Zenica.Quelque part dans l’ouest de la Bosnie…
21 – 24 octobre : Niš (kilomètre 5175) ; 24 – 27 octobre : Čačak (kilomètre 5358)
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Le 21 octobre, après une quinzaine de jours en Macédoine, j’ai repris le chemin de la Serbie en prenant un bus à Skopje où je venais de repasser deux nuits. Lors de mon dernier jour dans cette ville, je me suis foulé la cheville en empruntant un escalier dans un sale état, cela a impacté toute la fin de mon voyage…
Je suis resté trois jours à Niš, une ville que j’avais déjà très brièvement visité en 2017 lors de ma « traversée de l’Europe » avec quelques amis. Je me suis rendu à la Ćele kula (voir : « la tour des crânes »), très impressionnante, j’ai visité plusieurs musées et j’ai rencontré, un soir en flânant dans les rues, Antoine de Maximy en train de tourner un nouvel épisode de « J’irai dormir chez vous »…
Après tout ça évidemment, l’état de ma cheville ne s’était pas amélioré et j’ai décidé de m’accorder quelques jours de repos complet afin de me « soigner » (c’est à dire ne plus marcher). C’est ce qui m’a mené à Čačak, petite ville de l’ouest de la Serbie dans laquelle je n’ai, pour le coup, ni rencontré personne ni visité quoi que ce soit ! Mais c’était nécessaire, et même si je boitais encore le jour de mon départ, cela n’avait rien à voir avec le jour de mon arrivée…