« Ils créent l’illusion qu’ils sont le monde et que vous l’avez trahi, que vous les avez trahi, mais le monde est tellement plus vaste. »Liepāja Beach.Le « Juodasis Vaiduoklis » (« Fantôme Noir ») du port de Klaipeda.4H du mat’, quelque part en Lettonie…Warsaw’s moonFinancial District by night, San Francisco.« Mais je n’ai trouvé de patrie nulle part, je ne suis jamais qu’un passant dans toutes les villes, et en partance sur tous les seuils. »Vallée de l’Orkhon (Орхон аймаг), Mai 2017.« It’s the City of Angels and constant danger/ South Central LA, can’t get no stranger / Full of drama like a soap opera, on the curb / Watching the ghetto bird helicopters, I observe »Quand on lève les yeux sur l’A11, des fois.Après cinq jours et environ 3000 kilomètres en camion, nous arrivons à destination : Ladi !Courte pause sur une plage déserte au bord de la mer Égée…Bendé et Malka, 19.05.2017« L’horizon est un arc / mais aussi l’arcade sourcilière / d’un pharaon / Malheur à celui / qui se contente seulement / de se lover sous l’arme / de son ennemi. »Sur les routes d’Allemagne… Avril 2017.« Any day now, I shall be released… »Au milieu de nulle part dans la tempête… Les statues de pierre ne bronchent pas et ça fait des siècles que ça dure… Il n’y a pas de fin.
Citations : Rachel Kushner, Nietzsche, 2Pac, Hawad (poète touareg), Bob Dylan.
Texte : Manu
Photos : Malka et Manu
« Il reste toujours quelque chose de plus, un peu plus loin à aller – il n’y a pas de fin. »« Kim fait un trou dans le ciel. L’obscurité s’en déverse pour enténébrer toute la terre. Sous les derniers rayons d’un soleil peint, un type réglo soulève le barbelé d’une clôture pour permettre à d’autres de s’échapper. La clôture a déchiré l’horizon… d’une grande déchirure noire. La foule en furie pointe les cieux déchirés. »10 Août 2014, retour à San Francisco. C’est dans ce bus que j’ai perdu mon couteau-suisse…Un autre bus, quelque part en Europe de l’Est, approximativement Juillet 2017.« Quelle est ta route, mon pote? C’est la route du saint, la route du fou, la route d’arc en ciel, la route idiote, n’importe quelle route. C’est une route de n’importe où pour n’importe qui n’importe comment. »Tsetserleg.Far Est…« Tout le mal de par le monde n’était donc pas mauvais en soi, mais inévitable et bénéfique ; il faisait partie de cette lutte éternelle pour contenir le désert. »Warszawa, WARSAW, Varsovie. XXIe siècle.Vallée d’Ulziit, Arkhangaï, Mongolie. Mai 2017.Vers la montagne sacrée Khögnö Khan…Newport Avenue, San Diego.Marche dans les steppes, d’une yourte à l’autre. Soleil, vent, poussière…Sur les hauteurs de Kharkhorin, ancienne capitale de l’Empire Mongol sous Gengis Khan.C’est à L.A. que tu te rends compte que tout ce à quoi t’as fait croire le cinéma hollywoodien est vrai. Ou devenu vrai.Vue du monastère de Tövkhön, Mongolie centrale.Ladi, petit village dans l’Est de la Grèce. Vue d’une école abandonnée.BLIND.
Citations : Jack Kerouac, William S. Burroughs, Neal Cassady/Jack Kerouac, John Fante.
Texte : Manu
Photos : Malka et Manu
Train N°5, Oulan-Bator – Moscou, une centaine d’heure de voyage (4 jours et 4 nuits), cinq fuseaux horaires, environ 6300 kilomètres de rails avalés, une expérience unique en son genre!
Le train N°5, avec l’emblème de la Mongolie, un cheval évidemment!Le couloir, haut lieu de rencontres entre voisins.Les steppes mongoles défilent…… et défilent encore!Passage de la frontière russe. 11°, tout va bien.La Sibérie.Les voitures volantes de Sibérie.Quand tu arrives en Sibérie, tu retournes dans les années 80 automatiquement.Le train s’arrête régulièrement en gare, même dans des toutes petites.Le Baïkal à travers la vitre.Bis.« La contemplation est une activité conseillée à bord de notre train. »Grand-Est.Les heures défilent, la traversée de la Russie continue.Mariinsk.On est le point tout bleu!Couchettes, livres, cahiers…… franchement on n’a manqué de rien.Qui sait rester paisible va kiffer sa race!Prévoir quelques trucs à manger/boire, acheter le reste sur les quais…Après les steppes, la taïga!Kilomètre 4459 (à vue d’œil).Eau chaude à volonté au samovar, cafés et thés toute la journée…Quatre jours comme en suspens du monde et de l’histoire, hors du temps.Et puis bim! La banlieue de Moscou.On serait bien restés encore quelques jours de plus!
« Tout le monde est à son poste, le nôtre est mouvant / même allongés, nous restons en mouvement. »